Transport et CO2 : quelles actions pour limiter l’empreinte carbone ?
L’environnement… Un vaste sujet lorsque l’on est transporteur routier de marchandises et que l’on parcourt la France et l’Europe pour livrer ses clients. Chez DGS, PME familiale experte du transport de colis et palettes depuis 1983, le sujet à fait sa place petit à petit. Depuis 2 ans, l’entreprise étend sa démarche en faveur de l’environnement. Découvrez nos actions pour limiter notre empreinte carbone.
L’optimisation des flux de marchandises et du plan de transport
DGS, ce n’est pas moins de 2000 livraisons par jour et 400 tonnes de marchandises livrées quotidiennement en France et en Europe. En tant que spécialiste de la distribution nationale et européenne intégrant une majorité de zones urbaines, l’entreprise a pris conscience de son impact sur l’environnement et de celui de ses partenaires et clients. Quentin Manceau, Directeur de DGS, nous donne sa vision : « Le secteur du transport (voyageurs et Transport Routier de Marchandises) est le deuxième contributeur de gaz à effet de serre derrière la production d’énergies. On estime par ailleurs que les trajets à vide et en sous-capacité représentent 30% du trafic international en Europe (Eurostat). Il est donc certain que les transporteurs doivent agir en faveur de l’environnement. Pour moi, les premières actions à mettre en place sont l’optimisation des flux de marchandises et du plan de transport. Pour cela, nous collaborons avec nos clients. Nous les sensibilisons par exemple à optimiser leurs emballages et leurs flux. En effet, en améliorant la densité des conditionnements et en les aidant à mieux répartir leur flux, nous augmentons la charge utile de nos véhicules. C’est-à-dire qu’avec moins de camions, et donc moins de carburant, nous pouvons expédier davantage de colis et palettes, en Ile-de-France, en Nouvelle Aquitaine, comme ailleurs ».
L’utilisation du biocarburant pour l’expédition de vos colis et palettes
Le biocarburant quant à lui, tend à se démocratiser dans le secteur du TRM. Plutôt précurseurs dans cette démarche, les transports DGS ont installé sur site leur première cuve de B100 il y a 1 an. Ce carburant 100% colza français est une alternative durable au gazole. Il est destiné aux poids lourds et concerne aujourd’hui 60% de la flotte de véhicules chez DGS. Les véhicules Euro 6 roulant au gazole sont par ailleurs équipés de réservoirs AdBlue, un deuxième contenant embarqué permettant de supprimer les fumées d’échappement. L’entreprise s’est fixée pour objectif de faire rouler d’ici 2022 100% de sa flotte de véhicules légers au Gaz Naturel pour Véhicules (GNV) et au moins 80% de sa flotte de poids lourds 12t au biocarburant B100.
Au delà de la préservation de l’environnement, ces alternatives plus vertes restent un avantage pour les clients. Lors des pics de pollution (relativement fréquents en Ile-de-France), les camions sont autorisés à circuler permettant ainsi les livraisons. Quentin Manceau détaille : « Transporter les colis et palettes de façon plus durable engendre la satisfaction de nos clients. C’est le cas de l’expert en peinture V33 ou bien encore de L’oréal pour qui nous livrons l’hypercentre de Bordeaux en triporteur. Nos collaborateurs et nos fournisseurs sont nos premiers atouts et nous tâchons d’œuvrer au quotidien pour qu’ils s’inscrivent dans le long terme » !
L’éco-conduite et les gestes du quotidien chez les transporteurs
D’après Quentin : « Il est de notre responsabilité de ne pas prendre de retard sur les initiatives limitant notre impact carbone. Nous sommes engagés depuis plusieurs années déjà et avons signé la charte CO2 de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) il y a 7 ans, nous engageant ainsi à prendre des mesures en faveur de l’environnement. Et nous avons tenu parole ! ».
D’autres actions sont également mises en oeuvre. Les conducteurs sont par exemple régulièrement formés à l’éco-conduite. Tous les 5 ans, ils passent la formation Fimo FCOS certifiant qu’ils connaissent et appliquent les règles de sécurité et de bonne conduite. Quentin affirme : « Dans l’entreprise, nous faisons attention à ne pas trop consommer, comme on pourrait le faire à la maison ! Il y a quelques années déjà, nous avions fait le choix d’installer des lumières LED dans le bâtiment. Une bonne action pour la facture d’électricité mais aussi pour la planète. Nous avons engagé une démarche « 0 papier » avec la numérisation de tous nos process (lettres de voiture, mails, etc) et avons supprimé les gobelets et bouteilles en plastique jetables. A la place, nous avons offert à nos collaborateurs des bouteilles d’eau réutilisables ».
Limiter son empreinte carbone, un réel pari sur l’avenir pour les transporteurs routiers de marchandises. Un défi aussi pour DGS et l’expédition de colis et palettes (en France comme en Europe) pour qui la démarche écologique est accompagnée d’une politique RSE inscrite dans l’ADN de l’entreprise.