Transport international de marchandises : comment bien choisir son incoterm ?
Le choix des incoterms fait partie des étapes incontournables dans le transport de marchandises à l’international. Pourquoi ces incoterms méritent un maximum de réflexion et quels sont leurs enjeux ? Pourquoi certains choix sont-ils souvent déconseillés en matière de logistique et de transport international ? Spécialistes du transport en France et partout en Europe, nous répondons à toutes vos questions dans ce domaine.
Les incoterms, qu’est-ce que c’est ?
L’abréviation « incoterms » fait référence à la notion « International Commercial Terms » et désigne les termes du commerce international : toutes les règles qui viennent encadrer les échanges réalisés avec les autres pays, en somme.
Le fait d’utiliser des codes internationaux permet à tous les acteurs de se comprendre et de se mettre d’accord sur les mêmes règles, indépendamment de chaque politique nationale. Les incoterms définissent clairement les conditions de vente et de livraison de tous les biens entre les pays signataires : il ne faut surtout pas les négliger, car les mauvaises décisions peuvent être lourdes de conséquences.
Bon à savoir : il existe en tout plus d’une vingtaine d’incoterms pour les échanges internationaux. Cependant, le transport routier de marchandises exploite dans la plupart des cas seulement 2 incoterms différents.
Comment choisir son incoterm en transport de marchandises ?
Les deux incoterms le plus souvent appliqués dans le transport routier de marchandises sont les suivants :
- EXW : EX Works, que l’on peut traduire par « Sortie d’usine » ;
- DDP : Delivery Duty Paid, que l’on peut traduire par « Livré chez le client final » (Rendu Droits Acquittés).
Les professionnels qui font de l’achat-vente peuvent vendre à l’international en EX Works ou DDP, selon leurs préférences. Croyant gagner du temps et aller au plus simple, beaucoup choisissent l’EX Works. Ils vendent la marchandise, en laissant l’organisation et le paiement du transport à la charge du destinataire.
Si le choix de l’incoterm DDP peut paraître plus contraignant au premier abord, il permet en réalité de garder le contrôle sur toute la chaîne logistique, et de respecter la promesse client de A à Z.
Les limites de la vente Sortie d’usine : votre transporteur vous explique !
Quand vous vendez de la marchandise en sortie d’usine, vous ne savez pas qui va la transporter. Aux yeux du transporteur en charge de l’enlèvement dans le pays du site de départ, l’expéditeur pas un client. Il aura peu de poids pour les négociations : le transport risque d’être plus cher, et les conditions de ce transport moins flexibles. Vous maîtriserez très peu le jour et l’heure de passage du camion, ce qui risque de désorganiser votre équipe logistique.
En revanche, la vente de marchandise en DDP peut être faite en partenariat avec un seul et même transporteur, comme DGS Transports, qui couvre une grande partie de l’Europe avec ses nombreuses lignes régulières. En confiant plusieurs transports internationaux à la même entreprise, vous comptez davantage à ses yeux. Cela vous aide à gagner en pouvoir de négociation, notamment sur les prix et les conditions de transport. De plus, le camion qui enlève la marchandise est celui de votre client. Un seul et même camion passe pour tous vos envois. Vous réduisez donc les contraintes sur vos équipes logistiques.
N’oubliez pas, aussi, que le destinataire risque de choisir un transporteur peu scrupuleux qui va être en retard ou endommager la marchandise, ce qui va générer des litiges et endommager votre image de marque vis-à-vis de votre client. Si vous confiez tout ce travail à votre interlocuteur DGS Transports, vous savez que vos biens sont entre de bonnes mains.